Veille presse : 5 astuces
Veille presse
Définition de veille presse
Qu’est-ce qu’une veille presse ? Une veille presse est une tâche particulière. Il s’agit d’un rapport de couverture de presse, d’une synthèse des titres de la presse généraliste ou spécialisée, provenant principalement d’une source écrite (presse écrite ou en ligne).
C’est une « présentation conjointe et comparative de divers commentaires émis par différents journalistes et concernant un même thème ou un même événement ; la veille presse ou le reportage de presse est un genre journalistique et entrepreneurial qui consiste en une compilation d’articles de presse générale ou spécialisée, sur une échelle géographique et temporelle choisie. Cette synthèse peut également relever du domaine de la presse si elle ne répond pas à certains critères, dont la gratuite.
La « veille presse » a été inventée sous ce nom par Charles Maurras, dans l’Action française, lui permettant de critiquer les idées publiées dans d’autres titres de presse.
Cette veille presse peut être diffusée sur un support écrit, mais tout autre support médiatique peut être choisi. Les veilles presses radiophoniques et télévisées sont courantes et occupent souvent une partie des émissions matinales
La « veille presse » a été inventée sous ce nom par Charles Maurras, dans l’Action française, permettant de critiquer les idées publiées dans d’autres titres de presse.
Cette veille médias peut être diffusée sur un support écrit, mais tout autre support médiatique peut être choisi. Les veilles presse radiophoniques et télévisées sont courantes et occupent souvent une partie des émissions matinales.
Mais le terme « veille » ou « panorama presse » fait débat. Ainsi, pour de nombreux organismes, la « veille presse » est la liste exhaustive des articles tandis que le panorama est une sélection d’articles les plus représentatifs de points de vue ou de sujets. Ainsi, une veille presse peut atteindre des centaines de pages quand le panorama cherche à être plus petit mais à permettre une vision panoramique
A quoi sert une veille presse ?
Quel but?
La revue de presse est l’outil idéal pour analyser l’impact de vos actions dans la presse et améliorer vos relations avec les journalistes. Il n’y a pas de meilleur moyen de connaître les différents médias, de découvrir les signatures, les sujets favoris des journalistes.
Il vous permet de vous positionner par rapport à la concurrence. Elle renseigne les cadres sur leur secteur d’activité. Elle motive le personnel. Il est seulement en interne. Le livre des publications de presse sélectionne les articles publiés au cours d’une année. Il peut être distribué aux clients et partenaires de l’entreprise.
A quoi sert une veille presse ? Pourquoi écrire ou lire une veille presse ?
Une veille presse montre commenter les médias (journaux et magazines, radio, télévision, etc.) tentent les faits et les présentent à leur public.
Par sa synthèse, elle leur permet de s’informer sur un sujet, un événement, un domaine, un secteur d’activité ou une organisation particulière, de suivre pas à pas toutes ses nouveautés. Et ses développements, de connaître ses échos dans la presse.
L’intérêt d’une veille presse est aussi de favoriser le pluralisme des médias : variété des attitudes et des points de vue des médias vis-à-vis de l’actualité, diversité des opinions en France. Enfin, la veille presse est une création en soi : elle ne se réduit pas à la simple juxtaposition d’informations.
Elle est le fruit d’un travail original de recherche et de sélection critique de l’information, d’analyse personnelle et de synthèse. Elle met en évidence des choix : choix des sources et des opinions de la presse, organisation de l’information dans la veille presse, choix des données et des citations, recul et humour…a
Comment construire un livre de couverture de presse ?
Caractéristiques d'un livre de presse et couverture médiatique
Il existe 2 types de revues de presse :
- La thématique (dite de couverture médiatique : le rédacteur choisit une information commune (un seul sujet, un événement, un domaine, etc.) et compare le traitement effectué dans les différentes publications de la presse. Il peut par exemple identifier les » pour » et les « contre » ou donner un aperçu des différents aspects mis en avant dans la presse sur ce sujet.
- La veille presse de l’Une : le rédacteur compile les titres des informations qui sont mises en avant à la une des journaux un jour donné.
La veille presse et les couvertures de presse peuvent être diffusées sur différents supports : presse écrite, radio, télévision, Internet… La veille presse suit une logique particulière : ses informations sont classées, présentées selon un plan et un angle (problématique . . .)
Les sources de presse citées dans la veille presse peuvent varier aussi bien par leur fréquence (quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, bimestrielle…), leur orientation politique que par leur zone de diffusion (départementale, régionale, nationale, internationale) et leur domaine de spécialisation (économique, politique, scientifique, etc.).
Et pour chaque donnée d’information, la veille presse propose plusieurs sources et points de vue différents qui sont présentés soit en opposition, soit de manière complémentaire (détails, nuances, etc.)
Règles
Une veille presse doit respecter plusieurs règles :
Respect du droit de réciprocité : compilation de plusieurs sources sur un même sujet.
- Regroupement organisé des informations par rubriques, thèmes ou événements ; travail de création et de classification.
- Respect du droit d’auteur (droits moraux et patrimoniaux) : reprise d’articles ou d’informations, courtes citations qui ne doivent pas dispenser le lecteur de consulter l’article original, mention complète de l’auteur et de la source permettant au lecteur de s’y référer automatiquement.
- Non-dénaturation de l’esprit ou de la forme de l’œuvre citée.
Comment constituer un dossier de presse et une couverture médiatique ?
Contexte de la couverture médiatique
Une veille presse s’adresse à un public spécifique. Son contenu varie en fonction de la cible (direction générale, encadrement, expatriés, opérateurs, ensemble du personnel). Les veilles presse d’actualité dites institutionnelles permettent à l’entreprise ou à l’organisme de se tenir au courant de ce qui se dit sur elle ou de ce qui se passe dans son secteur d’activité.Il existe également des revues de presse « produits », des revues de presse « documentaires » et des « piges » audiovisuelles (transcriptions d’interventions radiophoniques ou télévisuelles).
Avec l’introduction d’Internet dans les entreprises, les revues de presse sont de plus en plus numérisées et constituent un volet d’analyse des conversations sur les réseaux sociaux.
Comment s'en servir ?
- Définissez l’objectif, la fréquence et le délai de livraison. Une veille presse peut être réalisée tous les jours, toutes les semaines ou tous les mois. Quotidienne, elle suit l’actualité. Hebdomadaire, elle privilégie la consultation. Mensuelle, elle peut contenir des dossiers et des enquêtes. Les cadres supérieurs seront satisfait pouvoir consulter à partir 8 heures du matin. Il suffit de la distribuer à 11 heures à l’ensemble du personnel
- Choisissez la forme. Vous avez le choix entre reprendre les articles (reproduction) ou les résumer
Conseils pour constituer un dossier de presse et une couverture médiatique
Méthodologie et conseils
La veille de presse et la couverture médiatique ne doivent jamais être un pavé indigeste. C’est un outil de travail qui doit être simple à consulter. Sa lecture ne doit pas excéder une demi-heure. Lorsque vous ne citez que des extraits d’un article, vous devez le signaler.
Des sociétés spécialisées peuvent se charger de réaliser pour vous des revues de presse. Lors de votre abonnement, vous préciserez les critères de suivi et les profils de sélection qui vous intéressent. Par exemple, l’Argus de la presse analyse plus de 17 000 publications en France et à l’étranger. Une dizaine de sociétés propose des services similaires.
Avantage :
La veille presse et la couverture médiatique est un outil d’intelligence économique. Elle lui permet de se situer dans son secteur d’activité et d’utiliser l’actualité à bon escient pour prendre des décisions stratégiques.
Précautions à prendre :
Une veille presse ne doit pas censurer certains articles ou informations sous prétexte qu’ils sont pour l’entreprise ou l’organisation. Ces informations « mauvaises » finiront par filtrer et prendront une importance disproportionnée. Il est alors préférable d’abandonner toute idée de veille presse.
Couverture médiatique : Comment peut-on faire ?
Nous tenons à souligner qu’il ne suffit pas d’avoir une couverture médiatique pour vos événements, il est important qu’elle soit positive pour vous. En ce sens, ne vous précipitez pas vers les médias sans étude préalable. Vos choix dépendent des cibles que vous souhaitez atteindre, du message que vous voulez faire passer et de vos ressources financières. Ne vous précipitez pas.
Conseils pour une couverture médiatique efficace des événements
La couverture médiatique de vos événements dépend essentiellement de votre timing. Puisque vous allez raconter une histoire, insistez sur la raison pour laquelle le public devrait l’entendre à ce moment précis. Il doit y avoir une raison stratégique à votre promotion. Ensuite, assurez-vous que votre sujet correspond à la ligne éditoriale de l’organe de presse que vous avez choisi. Familiarisez-vous au préalable avec les types de contenu qu’ils proposent.
Couverture médiatique des événements
Le ciblage est également important en termes de couverture d’événements. Précisez comment l’article peut bénéficier spécifiquement au lectorat du média. Vous devrez travailler en étroite collaboration avec le rédacteur en chef à cet égard. Évidemment, il faut répondre aux questions de base : Qui ? Qui ? Quoi ? Où ? Comment ? Pourquoi ?
C’est souvent une étape douloureuse pour eux, car les illustrations font partie intégrante de l’histoire que vous leur demandez de raconter. Si vous ne leur fournissez pas tous les éléments dont ils ont besoin, cela pourrait nuire à la couverture médiatique de vos événements.
Soyez patient. Les médias reçoivent des centaines d’e-mails, alors donnez-leur quelques jours pour répondre. En outre, ils doivent également discuter en interne de la pertinence de votre sujet. Néanmoins, une fois la campagne lancée, vous devez savoir quand passer à une autre chaîne, un autre journal ou un autre magazine.
Si vos propositions ne sont pas publiées après plusieurs rappels et sans explication, il se peut qu’elles ne correspondent pas au ciblage et aux sujets principaux de l’entité. Trouvez alors celles qui correspondent le mieux à votre message.
Dans le contexte des relations publiques
Dans le contexte des RP, de l’événementiel et de la communication de crise, la notion de couverture presse correspond à l’écho donné par les médias à un événement concernant une marque ou une entreprise. La couverture médiatique est le plus souvent recherchée dans le cadre d’une actualité favorable à la marque mais elle peut également être redoutée dans le cadre d’une gestion de crise.
A l’origine, la notion de couverture médiatique faisait exclusivement référence à la couverture de la presse au sens large (presse écrite et Internet, radio, TV). Aujourd’hui, elle peut également inclure la couverture obtenue sur les réseaux sociaux par des non-journalistes qui peuvent être des influenceurs ou des personnes ordinaires.
En dehors des situations de crise, l’obtention d’une couverture médiatique est souvent l’un des principaux objectifs des événements d’entreprise (soirées, lancements de produits, manifestations diverses, etc.)
Pour aider à mesurer le retour sur investissement des événements, la couverture médiatique obtenue peut être mesurée en équivalents publicitaires ou en unités de bruit médiatique.
Pour plus de détails sur les enjeux et les déterminants de la couverture médiatique, voir également couverture de presse, retombées presse et retombées sociales.
Le travail avec les médias doit être planifié
Le travail avec les médias doit être planifié et organisé de manière systématique. Une couverture soutenant la campagne et ses messages dans la presse écrite, à la radio, à la télévision et dans les distributeurs d’informations sur Internet peut accroître la visibilité de la campagne, élargir son audience et donner plus de crédibilité à son message.
Les responsables de campagnes font la distinction entre la couverture médiatique « de placement » et la couverture médiatique « spontanée ». Les produits médiatiques de placement, tels que les annonces dans les journaux ou les messages d’intérêt public, sont produits par la campagne ou par une organisation spécialisée, telle qu’une agence de relations publiques, engagée pour l’occasion par l’équipe de campagne.
Le placement de ces produits dans les médias est généralement payant, mais de nombreuses campagnes sur des questions sociales ont pu mobiliser gratuitement le soutien de grandes agences de relations publiques et des médias de masse (voir également la section Collecte de fonds dans ce module).
L’avantage de la couverture médiatique du placement
.L’avantage de la couverture médiatique du placement est que l’équipe de campagne conserve un contrôle quasi total sur la présentation du message. Cependant, la conception d’annonces efficaces et l’achat d’espace publicitaire ou de temps d’antenne nécessitent des ressources considérables.
La couverture médiatique spontanée est une couverture produite par des journalistes, ou une contribution soumise par la campagne (sous la forme d’une lettre à l’éditeur ou d’un communiqué de presse) que le média peut accepter de publier. La couverture spontanée est gratuite, mais il faut du temps et des compétences pour établir des relations constructives avec les journalistes et les guider afin de s’assurer que leurs histoires sont positives et sensibles au genre. Voir également les outils pour la couverture médiatique spontanée dans cette section.
Qu’est ce qu’une couverture médiatique négative ?
La couverture médiatique négative se définit comme tout type d’information défavorable trouvée dans une grande variété de sources d’information – tant les médias « traditionnels » que ceux provenant de sources non structurées. Les risques associés au fait de faire des affaires avec des personnes ou des entreprises ayant un profil médiatique défavorable sont nombreux et variés.
D’où vient la couverture médiatique négative ?
La couverture médiatique négative peut provenir de diverses sources, notamment des médias d’information traditionnels tels que les journaux imprimés ou en ligne, ou les informations diffusées à la radio et à la télévision. Cependant, de plus en plus, la couverture médiatique négative peut également provenir de blogs, d’articles sur le web et de sources non structurées telles que les flux sociaux et les forums non structurés.
Pourquoi dois-je procéder à des vérifications de la couverture médiatique négative ?
Une couverture médiatique négative peut indiquer une implication dans le blanchiment d’argent, la fraude financière, le trafic de drogue, le terrorisme financier et plus encore. Ces liens constituent une grave menace pour la réputation des entreprises et peuvent entraîner des répercussions juridiques, en particulier si ces entreprises opèrent dans un secteur réglementé.
Pourquoi est-il essentiel d’automatiser les contrôles de la couverture médiatique négative ?
Malgré le besoin pressant d’une surveillance efficace et efficiente des médias, les solutions traditionnelles et manuelles posent des défis importants aux équipes de conformité d’aujourd’hui. Les processus traditionnels regroupent généralement les clients en « tranches de risque » de faible, moyen et élevé. Cela pose problème pour un certain nombre de raisons :
- Pour se conformer aux exigences réglementaires, les clients à haut risque doivent être surveillés en permanence. Mais les processus par lesquels les individus sont classés comme à haut risque et ensuite surveillés laissent souvent à désirer.
- Les institutions utilisent des recherches sur Internet, des recherches d’articles sur Internet et des recherches manuelles pour trouver des informations négatives sur chaque client à haut risque par le biais d’une recherche sur Internet.
Ensuite, le personnel chargé de la conformité doit examiner ces correspondances potentielles pour déterminer si la personne nommée dans les articles de presse est bien celle sur laquelle il enquête. Ce type de recherche est incroyablement laborieux et entraîne des coûts de conformité élevés pour les institutions.
Les limites de la surveillance manuelle signifient également que certaines sources médiatiques peuvent être manquées. En outre, ces recherches ne fournissent qu’un instantané statique des niveaux de risque ; dans un monde où la couverture médiatique est mise à jour à la seconde, cela ne suffit pas.
Dans ce paysage médiatique en évolution rapide, un processus qui repose sur des recherches lancées par l’utilisateur ne peut pas concurrencer les approches automatisées qui alertent les institutions lorsqu’il y a quelque chose d’intéressant.
La veille presse requiert par ailleurs la connaissance de nombreuse autres disciplines. Une connaissance du secteur des médias et du journalisme, et donc des journalistes est donc pertinente. La culture éditoriale d’un média a son importance dans la veille presse. Il faut aussi identifier et surveiller les autres typologies des médias. A savoir les blogueurs, les médias sociaux, l’audiovisuel ou autres organes de presse. Une culture des relations-presse et une maitrise des outils de communication sont aussi bienvenus pour maitriser une veille médias.
Tout cela doit être sous le contrôle d’une stratégie de communication pour espérer intéresser les journalistes. Une bonne maitrise des moteurs de recherche (et des mots-clés) est aussi essentielle pour tracker les publications issues d’agence de presse française, de la presse web ou de la presse audio-visuelle.
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